Des ventouses dans le n°149

Des ventouses dans le n°149

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Moins populaires que les célèbres Ancistrus ou encore les Plecostomus et affiliés, les Otocinclus ont pourtant tout pour plaire. Voilà pourquoi Frédéric Potier (texte) et Jérôme Picard (photographies) leur ont consacré un bon gros Dossier dans le n°149, pour la période janvier – février 2022. 

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Parmi les membres du genre Otocinclus, il y a le désormais célèbre O. cocama à la livrée particulièrement attractive. 

Photo : Jérôme Picard 

 

Le saviez-vous ? Ces petits poissons à ventouse font aussi partie de la famille des Loricariidés, tout comme les Ancistrus et Plecostomus, justement. Ils sont également distribués en Amérique du Sud et appartiennent à la sous-famille des Hypoptopomatinés, plus facile à écrire qu’à prononcer ! Celle-ci contient actuellement 17 genres et près de 80 espèces décrites (sans compter donc toute les potentielles nouvelles espèces toujours en cours d’investigation). D’ailleurs, dans leur article, les auteurs ne se limitent pas aux seuls Otocinclus et nous font découvrir aussi quelques représentants des genres Lampiella, Pseudotothyris, Hisonotus ou encore Schizolecis et bien sûr Hypoptopoma. 

 

Un Otocinclus, oui, mais lequel ? 

 

Peut-être avez-vous déjà remarqué que les Otocinclus que vous hébergez chez vous se retrouvent sous divers noms scientifiques dans la littérature aquariophile. Avec une telle ressemblance entre les poissons qu’on en perd facilement son latin ! Et pour cause : plusieurs espèces se ressemblent étonnamment si l’on se fie à leur seul aspect extérieur. Seules des analyses poussées (parfois au microscope ou à l’aide de séquençage ADN) permettent de les distinguer. Frédéric Potier nous éclaire justement sur les espèces d’Otocinclus que l’on trouve dans le commerce aquariophile… ou que l’on ne trouve pas, justement. 

 

Quelques conseils de maintenance 

 

Si vous craquez sur ces petits poissons, il convient cependant de les connaître un peu mieux avant tout achat compulsif. 

 

Par exemple, il s’agit d’espèces grégaires pour la plupart, et un minimum de 3 à 4 individus est vivement recommandé. De plus, ils sont sensibles aux variations brutales de qualité de l’eau et ne supportent guère un milieu pollué. Ils ne sont donc pas conseillés si l’on débute en aquariophile. Mieux vaut alors privilégier le célèbre ancistrus commun, beaucoup plus tolérant et rustique. 

En outre, dans un aquarium récent insuffisamment riche en algues, les « otos » peuvent mourir de faim. Car comme de nombreux autres Loricariidés, ils ont un régime à base d’algues vertes (algues pinceaux, diatomées et cyanobactéries ne sont pas mangées), même si l’on sait qu’ils consomment également divers micro-organismes dans ce biofilm. Des comprimés à base végétale, des feuilles d’épinard bouillies ou encore des morceaux de courgette peuvent compléter leur alimentation, surtout dans un bac récent. 

De nombreux amateurs ont aussi noté qu’il était très difficile de conserver des Otocinclus déjà amaigris. Il semblerait que les spécimens n’ayant pas été correctement nourris durant une longue période sont ensuite incapables de digérer les algues… et meurent donc de faim. Un conseil précieux : observez bien vos « otos » avant l’achat, et privilégiez seulement les spécimens en bonne santé qui ne sont pas maigres. 

 

Philippe Chevoleau 

 

 

Si vous désirez en savoir plus sur « Les Otocinclus, un genre qui en cache bien d’autres », procurez-vous dès maintenant le n°149 de L’Aquarium à la maison dans notre boutique en ligne. Les frais de port sont offerts : 

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